L’Anniversaire De Vincent… La Suite.

Comme à mon habitude, suite à la lecture du récit « L’anniversaire de Vincent », j’ai imaginé comment la vie pouvait reprendre entre Cathy et Pierre.

Afin de mieux comprendre, et apprécier cette suite, je vous conseille de lire le récit écrit par Tamalou, il en vaut la peine.

Pierre nous raconte.

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Presque trois heures plus tard, ils sont réapparus. Vincent marchait devant, suivi par Abdoul et Cathy.
Cathy marchait un peu difficilement, Abdoul la soutenait, le bras passé autour de sa taille, elle se cramponnait à son bras.

Vincent a dit :
« - Voilà Pierre, je te rends ta belle femme. Je te remercie de ton cadeau d’anniversaire. J’espère que tu t’es bien amusé… Cathy, j'espère que tu as apprécié le temps que nous avons passé ensemble. Désormais, tu es la bienvenue dans ma modeste demeure. J'espère te revoir bientôt.

Le regard de Cathy fuyait le mien, puis, brusquement, elle m’a dévisagé, et un éclair de défi a illuminé ses beaux yeux. Ensuite, elle a longuement embrassé Vincent et Abdoul à pleine bouche.
Abdoul lui a gentiment caressé le cul pendant qu’ils s’embrassaient.

Vincent s’est approché de moi. Sous forme de confidence, il me susurre :
« - Votre femme est délicieuse, et tellement coopérante. Tenez, je vous fais un cadeau qui je suis certain va vous intéresser.

Il me glisse dans la main une clé USB. Je serre les dents, me doutant de ce qu’elle peut contenir.
« - Bon dimanche Pierre. Nous nous voyons lundi au bureau.

Sans lui répondre, je m’en vais, arrachant Cathy des bras d’Abdoul.

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Cathy marche difficilement, comme une automate, le regard fixe. Je dois la soutenir et l’aider à s’assoir dans la voiture, elle n’a pas encore dit un seul mot.

Elle avait raison, je n’aurais jamais dû l’emmener à cet anniversaire, comment aurais-je pu imaginer une pareille soirée ? Je ne voulais pas me mettre mon chef à dos, alors qu’une place de Directeur de la Production s’est libérée, et que nous sommes plusieurs sur les rangs.

Mes chances auraient été réduites à zéro.

Je roule en jetant un coup d’œil à Cathy, tassée sur elle-même, elle regarde droit devant elle. Elle semble en état de choc.
Je n’ai pas fait deux kilomètres que je l’entends respirer difficilement, avec des hauts le cœur, coup de frein brusque, trop tard elle vomit sur ses genoux et le tableau de bord. Une forte odeur d’alcool remplit la voiture. Je la nettoie autant que je peux…

Toujours pas un mot, je me demande si elle est consciente, si elle réalise où elle se trouve.

Chez nous, je la couche après lui avoir laver le visage. En la déshabillant, je remarque quelques ecchymoses sur ses seins, sur ses fesses et sur ses cuisses, en moi-même je la plaints de ce qu’a dû endurer durant trois heures.
Je m’en veux de ne pas avoir su la protéger, je n’aurais pas dû boire autant.

Ayant peur pour sa santé, j’appelle notre médecin. Un peu bougon d’avoir été dérangé en pleine nuit, il me pose des questions, je lui dis que ce soir nous avons certainement trop bu. Il n’a aucune peine à me croire.

Constatant l’état de Cathy, il prend les choses en main, Ce n’est pas un état éthylique, même s’il pense qu’elle n’a pas ingurgité que du coca. Examinant le blanc de l’œil, il comprend qu’elle est e, il faut l’hospitaliser d’urgence pour lui faire un lavage d’estomac.
Je ne suis pas en état de conduire. Il se charge d’emmener Cathy dans sa voiture :
« - je l’emmène à ma clinique privée. Essayez de vous reposer un peu, vous en avez aussi besoin.

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Ma nuit est agitée, j’ai aussi bu plus que de raison. Quelle saloperie leur cocktail, je ne sais même pas ce qu’il nous a fait boire.

Après une bonne douche réparatrice, anxieux, je me rends à la clinique. Que va dire Cathy ? Je crains autant de savoir ce qui lui est arrivé que les reproches qu’elle ne manquera pas de me faire.

Lorsque j’arrive, elle dort encore.
L’infirmière m’informe que le médecin de garde veux me voir. Je me rends dans son bureau :
« - C’est vous le mari de la dame qui nous a été amené cette nuit ? Asseyez-vous.
« - Va-t-elle bien ?
« - Oui, après un lavage d’estomac, je lui ai prescrit un calmant léger pour qu’elle puisse dormir. Elle devrait se réveiller dans une heure ou deux… votre épouse a été e, nous avons relevé dans son sang plusieurs substances dont de l’ecstasy en grande quantité, et elle a subi des rapports sexuels très violents.
« - …
« - Je serais direct avec vous. Les ecchymose sur sa poitrine, sur sa vulve et même son anus sont caractéristiques. Mon constat est simple, elle a été violée. Savez-vous ce qui lui est arrivé ?

Devant mon silence, il rajoute :
« - Vous comprenez, je dois faire un rapport, vous serez certainement interrogé par la police, votre femme aussi. Vous pourrez porter plainte.

Aie, comment nous en sortir, j’ai une idée :
« - Non ma femme n’a pas été violée, ni e. Enfin si, mais pas contre sa volonté.
« - Expliquez-vous.
« - Avec mon épouse nous avons de temps en temps des soirées très chaudes entre nous, un peu SM, attachée, les yeux bandés, avec des sex toy. Enfin des petits jeux pour pimenter notre vie intime.
« - C’est votre vie je ne vous juge pas, mais ça n’explique pas tout, que s’est-il passé hier ?
« - Nous avons voulu tester la pilule de l’amour, l’ecstasy, moi j’ai pris du Viagra pour être à la hauteur. Bien sûr, mon épouse était d’accord. Nous avons aussi beaucoup bu, je ne me souviens plus très bien ce que nous avons fait. J’ai appelé notre médecin après qu’elle ait vomi, elle était inconsciente.

« - Vous avez bien fait, le mélange alcool-drogue est dangereux, ça aurait pu être très grave.
« - J’espère qu’elle va s’en remettre rapidement.
« - Oui, il va lui falloir un peu de repos, dans un jour ou deux il n’y paraitra plus. Je vous remercie de votre franchise, mais je dois faire un rapport, c’est la police qui décidera.
Rassurez-vous, c’est la procédure dans ce genre de cas. Une autre fois soyez plus prudent.
« - Merci docteur.

Je retourne dans la chambre de Cathy, en espérant avoir autant de chance avec elle.

Une heure après, elle se réveille, souris en me voyant à ses côtés :
« - Bien dormi ma chérie ?
« - Ou suis-je ?
« - Hier tu as trop bu, tu étais malade, j’ai fait venir notre médecin, il a préféré t’hospitaliser.
« - Quel mal au crane ! Je suis vermoulue, j’ai mal partout. Je t’avoue ne plus bien me souvenir de ce qui s’est passé.
« - Tu ne te rappelles de rien ? Nous sommes allés à l’anniversaire de Vincent, mon patron.
« - Oui ça je me souviens, on a discuté, on a bu. Je me souviens avoir dansé avec lui, mais c’est brumeux. Qu’ai-je fait après mon chéri ?
« - Moi aussi j’ai trop bu, je me suis endormi dans un fauteuil. Je t’ai retrouvée une heure après, Vincent m’a dit que tu n’avais pas supporté sa boisson tropicale, que tu avais été malade.
« - Ah ! Je ne m’en souviens plus… Attends, si, sa boisson m’est vite montée à la tête. En dansant il a voulu m’embrasser… je ne sais plus où j’étais, je crois qu’il m’a déshabillée… Il voulait coucher avec moi, mais je t’assure mon chéri je n’ai pas voulu, je l’ai repoussé. Je ne te voyais plus, tu étais où ?
« - Surement assommé avec ce qu’il nous avait servi à boire. Il nous a .
« - Que s’est-il passé ? J’ai mal partout, regarde j’ai des bleus…

Rapidement, je la mets au courant de la situation.
« - Violée, non ce n’est pas possible, même si c’est un salaud, c’est ton patron, il n’aurait tout de même pas osé.

Sous le choc de ce que je viens de lui apprendre, elle éclate en sanglot :
« - Je t’avais dit que je ne voulais pas aller à cette soirée. Je vais porter plainte contre lui, il paiera pour ce qu’il m’a fait.
« - Excuse-moi ma chérie, je ne pensais pas qu’il était capable de nous droguer et encore moins d’r de toi… Si on porte plainte, je devrais chercher un autre travail, alors que j’ai une chance de décrocher ce poste de directeur… Pense à notre réputation, pense à la famille, à nos amis… nous sommes allés le voir de notre plein grès, s’il y a une enquête, il dira que tu étais consentante, sa parole contre la tienne.
Dans le doute, nous serons aussi coupables que lui aux yeux de notre entourage…Est-ce que tu te souviens d’autres choses ?

« - Juste des flashs, des images, rien de précis.
« - Essaie de te souvenir.
« - Je me vois nue sur un lit tandis qu’il me caresse. Comme dans un cauchemar je ne réagis pas, je ne sais pas pourquoi. Il me parle gentiment. Je me rappelle t’avoir appelé à l’aide. Je vois ton visage, en grand, tu me souris, où étais tu mon chéri ?
« - Sa saloperie m’a aussi laissé sans réaction. Je ne savais plus où tu étais, je ne te voyais pas, je ne t’entendais pas, sinon je t’aurais arraché à ses griffes.

« - Violée ? Non, pas moi… Sais-tu combien de temps nous sommes restés là-bas,
« - Non, pas exactement, peut-être une heure ou deux, …il a dû te violer pendant que je dormais. Ensuite, il t’a ramené à moi, du moins c’est Abdoul, son serviteur, qui te portait pour te mettre dans notre voiture.

Je lui parle d’Abdoul, elle ne relève pas. Elle ne se souvient plus que lui aussi à dû en profiter, ni que son supplice a duré plus de trois heures. Je ne lui dis rien, autant minimiser, ne pas ajouter un nouveau traumatisme.

Assis à côté d’elle, elle se blotti dans mes bras. Au bout d’un moment, c’est elle qui rompt le silence :
« - Mon chéri, qu’allons-nous faire maintenant ?
« - Le médecin doit faire un rapport, nous serons surement interrogés par la police. Il faudra dire la même chose.

Je lui explique la fable que j’ai servie au médecin, en référence à nos soirées coquines lorsque nous invitons nos sex toy dans notre vie intime.
Elle est d’accord pour cette version d’un jeu qui a mal tourné, juste nous deux. Elle dira seulement ne plus se souvenir de rien et s’être réveillée dans un lit qu’elle ne connaissait pas. Ainsi pas de contradiction entre nous.
« - J’ai été e avec quoi ? Qu’est-ce qu’il m’a fait boire ?
« - De l’alcool, et de l’ecstasy.
« - Quoi ? La drogue des violeurs,
« - Tu comprends pourquoi tu n’arrives pas à te rappeler ce qui s’est passé hier. Ce soir, j’irais à la Cité, je trouverais bien un moyen de m’en procurer, ça fera plus vrai, si la police veut vérifier.

Je rentre chez nous, laissant Cathy se reposer.

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Après une courte sieste où je n’ai pas trouvé le sommeil, je tourne en rond. En attendant de retourner voir Cathy, je repense à la clé USB que Vincent m’a donné. Avec une grande appréhension, je décide de la visionner. Que vais-je apprendre ?

La vidéo commence par une séquence où Vincent s’adresse à moi :
« Bonjour Pierre. Pour te remercier du cadeau que tu m’as fait pour mon anniversaire, je te laisse apprécier dans la vidéo qui suit, comment ta charmante épouse a exercé ses talents. Je sais que tu apprécieras, tu pourras bien te branler. Je compte sur toi pour que personne ne soit jamais au courant de notre petite soirée ».

Je m’y attendais Vincent a tout filmé. Le salaud, il achète mon silence, s’il me confie le poste de directeur, il sait que je resterais muet.

Sur l’écran, je vois ce que j’ai déjà vu en direct. Je ne peux détacher mes yeux de Vincent qui déshabille Cathy. Ma chérie essaie bien de lutter, elle pense à moi, mais avec ce qu’elle a bu, ses défenses tombent une à une. Ce salaud lui montre comment je me branle, c’est idiot, j’aurais dû m’arrêter, jouer au mari offusqué… Sa jouissance me perce les oreilles...

Une curiosité malsaine me pousse à regarder la suite. Je veux savoir, le temps m’a semblé tellement long.

Le film continue, Cathy est assise, nue, son corps luisant de sueur, elle reprend lentement sa respiration.
Arrive d’Abdoul, à sa vue Cathy est terrorisée. Maladroitement, elle essaie de cacher sa nudité face à Abdoul qui la regarde tout en se déshabillant. Vincent lui sert un verre de sa mixture, qu’elle avale d’un trait.

Abdoul est nu, une bite bien large, tendue face à ma Cathy qui rougit et baisse les yeux. Il s’approche, pose une main sur sa tête, elle le laisse s’enfoncer dans sa bouche, distendant ses lèvres pour l’engloutir en entier.
Voyant ma chérie prendre du plaisir à sucer cette bite qu’elle ne connaissait pas cinq minutes avant, sans m’en rendre compte, je suis en train de me branler. Ma queue à la main, je me sens ridicule. Reprenant mes esprits, je range tout dans mon pantalon.
Sur l’écran, l’image de Cathy, le nez contre le pubis d’Abdoul, sa queue toute entière au chaud dans sa bouche.

Guidée par Vincent, Cathy lâche la bite qu’elle a dans la bouche, et s’allonge sur le lit. Elle écarte les jambes, les replis sur elle, et tient ses genoux à deux mains exposant sa chatte à Abdoul qui avance la bite triomphante. Il s’enfonce en elle, un sourire satisfait sur les lèvres. Les yeux brillants de Cathy laissent deviner son excitation.
Vincent l’embrasse. Sa langue est bien vite remplacée par sa queue que Cathy englouti avec avidité. Cette fois, c’est elle qui suce, jusqu’à ce que Vincent se déverse dans sa bouche. Il lui tend à nouveau un verre qui l’aide à tout avaler.

Pour ne pas l’entendre jouir, je lance l’avance rapide, les images se succèdent.

Je remets la marche normale quand je vois Cathy à quatre pattes sur le lit. Vincent accroché à ses hanches la prend en levrette, Abdoul lui baise la bouche, sa bite s’enfonce toujours plus loin. Je suis fasciné, je ne peux détacher mes yeux de l’écran, réflex naturel, je bande, non, je ne peux pas être excité de voir ma femme comme ça.

Vincent se crispe, il éjacule. Lorsqu’il se détache de Cathy, je vois sa bite sortir de son cul, je prends alors conscience qu’il était en train de l’enculer.

« - A toi.
Abdoul ne se le fait pas dire deux fois. D’un coup sec, il s’enfonce dans l’empreinte laissée par Vincent, Cathy pousse un petit cri, Abdoul s’inquiète :
« - Je t’ai fait mal ma belle ?

Tournant sa tête vers lui :
« - Non, continue, c’est bon comme ça.

Abdoul prend son temps, il fait de longs va-et-vient entre ses fesses. Il en veut toujours plus, j’ai l’impression qu’il ne débandera jamais. Un coup plus fort qu’un autre, Cathy se cambre, tend ses fesses, un orgasme fulgurant la submerge… Son corps retombe inerte sur le lit. Abdoul se retire, découvrant un trou béant entre les fesses de ma femme duquel s’écoule un large filet blanchâtre, trou énorme, obscène. A vous dégouter des feuilles de rose.
Je reste groggy par cette vision, les yeux fixés sur l’écran, le film continue sans moi.

Une image me ramène à la réalité. Cathy à califourchon sur Abdoul… Marche arrière… Abdoul est allongé la bite en l’air. A genou à côté de lui, Cathy lui suce le gland avec application, tout en lui caressant les couilles. Admirant son œuvre, elle se lève, se place à califourchon sur lui et s’assoie en faisant pénétrer lentement sa queue dans sa chatte. Abdoul lui caresse les seins à pleine mains… Il la fait se coucher sur lui. Leurs lèvres se touchent, elle l’embrasse à pleine bouche.
Ses fesses en l’air, quel beau cul ! Je ne suis pas le seul à apprécier, deux mains saisissent Cathy par les hanches. Je remarque que son petit trou s’est refermé, je me fais la remarque que les chairs sont vraiment souples. Cette fois, Vincent s’introduit en elle sans aucune difficulté… Elle est bloquée entre deux monstres qui la possèdent complétement. Ma pauvre Cathy, heureusement que tu étais e, que tu ne connaitras jamais cette qu’ils t’infligent.
Son corps vibre à chaque coup de rein de Vincent, Abdoul toujours bien ancré dans sa chatte. Je reste hypnotisé par la vision de ces corps qui se tordent de plaisir, corps trempés de sueur, brillants dans la faible lumière de cette chambre.

Cette fois j’en ai assez vu, trop c’est trop. Je coupe mon ordinateur sans avoir le courage d’aller plus loin.

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Un peu assommé, je mets du temps à me remettre de mes émotions, j’ai failli laisser passer l’heure limite des visites.
Cathy semble encore un peu choquée, surtout de ne pas pouvoir se souvenir de ce que Vincent lui a fait subir. Je la rassure comme je peux.

Elle a réfléchi. Elle est d’accord pour ne pas porter plainte, elle préfère ne pas ébruiter une telle soirée, elle a honte, ce n’est pourtant pas de sa faute… Pour oublier, elle se persuade d’une soirée coquine avec moi, mélangeant nos précédentes soirées intimes avec celle que j’ai inventée.
Parfait, devant la police elle n’en sera que plus convaincante.

Un inspecteur doit passer le lendemain, nous répétons notre petit scénario. Moins elle en dira plus cela sera plausible. J’avais trop bu, le viagra a décuplée mes forces, nos jeux ont été plus violents que ce que nous avions prévu.

J’espère que Cathy pourra sortir demain, après une bonne nuit de repos. Avant de rentrer chez nous, je dois passer dans la Cité trouver ces pilules miracles.

Elle m’embrasse, en passant la main dans mes cheveux pour les mettre en bataille :
« - Tu seras mieux comme ça, si tu ne veux pas te faire remarquer.
« - Rassure-toi, je n’irais pas avec une cravate.

Nous rions de bon cœur, je la serre dans mes bras :
« - A demain ma chérie,
« - Bonne soirée, je savais pouvoir compter sur toi. Soit prudent.

Après m’être changé, je vais à la recherche de l’ecstasy, pour rendre plus crédible ma version des faits. J’ai même prévu de montrer à la police notre collection de sex toy.

Dans un bar, en buvant une bière avec celui qui vient de m’en fournir, je m’épanche sur notre soirée, expliquant comment mon patron nous a piégé. Je me donne le beau rôle, je n’assume pas de m’être branlé quand Vincent baisait Cathy, ni surtout qu’elle m’ait vu, heureusement elle ne s’en souvient pas.

Mon interlocuteur compatit, il veut m’aider, entre pote :
« - Je n’aime pas les violeurs, je vais aller lui dire un petit bonjour, un bonjour musclé. Tu m’as dit qu’il a quoi comme voiture ?
« - Un cabriolet Mercedes classe E, un gros truc. Toute neuve, il la change tous les ans au frais de sa boite.

Un sourire carnassier s’affiche sur son visage.
« - Belle voiture, je pourrais en tirer un paquet.

Pas mécontent de cette proposition, j’ose rajouter :
« - Il faudra qu’il paye par où il a péché.

Mon nouvel ami rit grassement :
« - Comptes sur moi, je me ferrais ce petit plaisir.

Promesse de poivrot ?

Je rentre assez tard, et m’effondre sur mon lit tout habillé, la journée a été longue. En m’endormant, je pense que je n’ai pas été trop mauvais.

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Grosse animation au bureau. Ce matin, trois hommes ont attaqué Vincent quand il est sorti de son garage. Ils ont bloqué sa voiture, et l’ont sorti à coup de poing sans rien lui demander. Sa voiture a disparu, son portefeuille a été retrouvé deux rues plus loin sans ses cartes bancaires, sans les papiers de la voiture, ni les 2 ou 3000 euros qu’il avait toujours sur lui.
Ce qui a surpris les rares personnes témoins de la scène, c’est l’acharnement de l’un deux à lui donner de violents coups de pied dans le ventre et le bas-ventre, alors qu’il était à terre.

Mon fournisseur de la Cité, je ne pensais pas qu’il prendrait cette conversation au mot. Je ne lui en veux pas, un brave homme qui a tenu sa promesse. Comme quoi les plus honnêtes ne sont pas toujours ceux qu’on croit.

L’enquête ne pourra jamais remonter jusqu’à moi. Comment retrouver les agresseurs, la police ne met jamais les pieds dans la Cité, ce sont les petit kaïds qui y font la loi.

La journée a passé en bavardage dans les couloirs, surtout après la perquisition du bureau de Vincent par la police, « Avait-il quelque chose à cacher ? ».

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Je quitte mon travail assez tôt, pour retrouver Cathy. Comment va-t-elle ? Pourra-t-elle sortir ce soir ? Quand je l’ai appelé à midi, elle attendait la visite du médecin.

Je la retrouve devant un plateau repas, elle a retrouvé son appétit. Cathy me signale que la police est venue l’interroger, un jeune inspecteur qui n’avait pas l’air très intéressé par les soirées intimes des bourgeois de sa ville. Il n’a pas remis en question sa version des faits.
L’inspecteur m’attend au commissariat demain matin à la première heure pour valider sa déposition.

Il faut tout prévoir. Si par hasard ils veulent faire un contrôle, j’ai pris soin, hier soir, d’avaler un cachet bleu avant de me coucher, ça m’a fait bander toute la nuit.

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Au bureau, Les stations à la machine à café sont de plus en plus longues. Les conversations vont bon train, chacun y allant de sa théorie. Quelques cadres dont je fais partie se demandent qui sera nommé Directeur de la Production, mais la majorité du personnel ne parle que de l’agression de Vincent.

Le Directeur des Ressources Humaines, toujours bien informé grâce aux soirées bridge du mercredi avec le procureur et la commissaire de police, nous confie que l’enquête avance. Il ne sait rien, mais tout le monde l’écoute.

Mauvaise nouvelle pour la boite, la voiture doit déjà être à l’étranger en pièces détachées. Tant pis, l’assurance paiera.

La secrétaire de Vincent est le point de mire, elle est allée voir son patron à l’hôpital dans lequel il a été admis en urgence.
En rougissant, elle nous apprend que ses couilles ont doublées de volume et sont toutes bleus. Réaction du personnel féminin :
« - Tu les as vues ?
« - Non, c’est l’infirmière qui me l’a dit.
« - Dommage.
« - Elle m’a aussi confiée, qu’il va avoir du mal à se resservir de son engin.

Gloussement de la gente féminine, satisfaction des hommes présents, les remarques fusent :
« - Un peu de repos lui fera du bien.
« - Ça va calmer ses ardeurs.

Fort satisfait de ces bonnes nouvelles, je me rends à la réunion à laquelle notre PDG nous a conviée.

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Réunion des cadres supérieurs. Le discourt préliminaire est traditionnel, langue de bois habituelle : « il faut tous faire un effort », « nous faisons partie d’une même équipe » ... Chacun attendant avec anxiété les décisions prises.

« - Monsieur L. est nommé directeur de la Production, à la place vacante depuis quelques mois. Félicitations Monsieur L. notre ami Vincent nous avait venté vos qualités exceptionnelles. Nous suivons ses recommandations.

Raté, Vincent s’est encore foutu de ma gueule. Dire que je suis allé à cette soirée pour ne pas perdre mes chances d’obtenir ce poste, et tout était déjà décidé. Cathy va me reprocher de ne pas l’avoir écoutée.

Le président continue :
« - En plein accord avec notre collègue, Monsieur Vincent quitte l’entreprise pour un repos bien mérité. Il va faire valoir ces droits à la retraite.

En clair, cela signifie qu’il est renvoyé sans indemnité. Mais pour lui permettre de conserver ses droits, il est mis en retraite anticipée. Ce qui ne coute rien à l’entreprise, bien joué.

« - Pour le remplacer, nous avons pensé à monsieur Pierre M. dont nous apprécions depuis longtemps les qualités.

Bingo, je décroche le jack pot.

« - Félicitations Monsieur M.

Petits applaudissements des collègues présents tous jaloux de ma promotion. La réunion se termine un verre à la main.
J’ai hâte d’annoncer la bonne nouvelle à Cathy.

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Jeudi matin, notre collègue est un peu mieux informé. L’enquête avance à grand pas. Abdoul, le serviteur de Vincent, a été arrêté pour l’agression de son patron. Une perquisition a trouvé chez lui un stock important de drogues diverses et deux révolvers, un chez lui et un dans sa voiture. Il a été mis en examen.

Une perquisition du domicile de Vincent doit avoir lieu dans l’après-midi.

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Pour l’agression, aucune charge réelle ne peut être retenue contre Abdoul. Sa mise en examen se poursuit pour trafic de drogue et détention illégale d’armes à feu.

Le pays d’origine d’Abdoul demande son extradition pour le juger chez lui comme c’est souvent la règle. Par principe, la France se fait tirer l’oreille, actant qu’il peut avoir des appuis sur place, mais est très étonnée qu’’Abdoul ne désire pas non plus rentrer dans son pays.

Les autorités locales insistent, les juges français soucieux des finances de la justice acceptent qu’il aille se faire pendre ailleurs.

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Vincent est rapidement mis hors de cause dans les trafics d’Abdoul. Il était très prudent, la perquisition de son domicile n’a rien donné, ni drogue, ni arme, ni matériel porno.
Ouf ! Je dois être le seul à avoir la preuve de ce qui s’est passé avec Cathy.

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Aucune plainte n’ayant été déposée, le viol de Cathy n’a pu être prouvé, l’enquête menée après le signalement fait par le médecin a vite été classée sans suite. L’inspecteur n’avait rien à faire de la libido d’un couple en mal de sensation.

Cathy a repris des forces. Elle s’est bien remise de cette soirée avec Vincent, moins traumatisée par son aventure que ce dont j’avais peur.

Pour notre anniversaire de mariage, je l’emmène au soleil des caraïbes, cela nous rappelle notre voyage de noce en Guadeloupe.
En amoureux…. Sea, sex and sun.

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EPILOGUE

Une année s’est écoulée.

Je suis maintenant bien installé dans mon poste de direction, ma situation financière est au beau fixe, ce qui a permis à Cathy d’arrêter un travail sans intérêt qui était surtout lucratif. Grace au piston des personnes avec lesquelles je joue au bridge tous les mercredis, Cathy s’épanouie en tant que rédactrice dans le journal local.

Notre vie intime est redevenue harmonieuse, nos soirées coquines sont un petit peu plus sages qu’avant.

Cathy a été triste en apprenant ce qui est arrivé à Abdoul. C’était un brave gars, pas comme ce salaud de Vincent qui l’avait piégée.
Heureusement qu’elle ne sait pas tout, qu’elle ne le saura jamais, c’est mieux comme ça.

Pour sa part, Vincent, un moment déprimé après son agression, coule une retraite bien méritée dans sa maison de campagne. La nature fait bien les choses, après avoir gonflée et bleuies, ses glorieuses se sont rabougries, sont devenues très dures, il a fallu l’opérer. Il ne vit plus qu’au travers de ses souvenirs.
Ses agresseurs n’ont jamais été retrouvés, malgré le zèle tout relatif de la police qui a la certitude d’avoir arrêté le coupable idéal en la personne d’Abdoul.

Abdoul, quant à lui, profite toujours des geôles de son pays. Il n’a pas été poursuivi pour détention de drogue, les autorités locales ne voulant pas décourager le petit commerce. Par contre, une vielle affaire le ratt, le viol de deux jeunes filles, avant son départ, pour ne pas dire sa fuite, pour la France 9 ans plus tôt. Le commissaire de police, jeune inspecteur à l’époque, ne l’a pas oublié.
Abdoul doit passer en jugement prochainement, il risque 20 ans d’incarcération pour chaque victime, et là-bas, à la différence de la France, il y a cumul des peines. Il devrait pouvoir sortir dans 40 ans, si les conditions de détention lui permettent d’attendre jusque-là.

Elle n’est pas belle la VIE ?

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Oui la vie est belle… encore un détail à régler.

J’ai envie de tourner la page, définitivement. Pour tout oublier, je dois effacer cette vidéo qui pourrait tomber un jour dans de mauvaises mains.
Maudite clé USB, un dernier coup d’œil avant de la détruire. Quand je pense que voir Cathy entre les mains de Vincent et d’Abdoul m‘a fait bander, et que je me suis branlé, j’ai honte. Effaçons ces mauvais souvenirs, c’est du passé.

Enfermé dans mon bureau, je revois Cathy se défendre à plusieurs reprises de vouloir me tromper, elle doit déjà être e. Elle ne réagit pas quand Vincent la déshabille, la caresse…cette fois encore je sens des picotements dans mon pantalon quand je l’entends jouir sous les coups de Vincent qui vient de la pénétrer. Il est temps que j’efface tout… ne plus laisser de trace.

Avance rapide, les scènes se succèdent à toute vitesse, je vois en accéléré Abdoul et Vincent avec ma Cathy, à tour de rôle, ensemble, par devant, par derrière, dans la bouche, je devine ses orgasmes…
Il ne reste que quelques minutes de film. J’arrête le défilement rapide pour regarder Cathy allongée nue sur le lit, alanguie, elle ne se cache pas, s’exhibant sans pudeur aux yeux de ses bourreaux.

Quelle est belle ! Elle s’assoie, les yeux dans le vague encore sous l’effet de la drogue. Abdoul s’approche, s’assoie à côté d’elle et lui pelote les seins, aucune réaction, elle le laisse faire.

Vincent l’embrasse, Cathy lui offre ses lèvres pour un long baiser. Un sourire satisfait inonde son visage, d’une voix pâteuse que je reconnais à peine, elle s’adresse à lui :
« - Il va falloir que je rejoigne Pierre.
« - Oui, va rejoindre ton connard de mari.
« - Mon dieu ! Que vais-je pouvoir lui dire ? Pierre va me poser des questions, il risque d’être dans une sacrée colère.
« - J’ai tout prévu, prends ces deux pilules avec un verre de whisky, lui dit-il en riant.
« - C’est quoi ?
« - De l’ecstasy,
« - La pilule du violeur ?
« - Très efficace. e et violée, tu pourras dire que tu ne t’ais rendu compte de rien, que tu as tout oublié.
« - Mais je ne veux pas oublier le plaisir que vous m’avez donné tous les deux.
« - Rassure-toi, tu te souviendras de tout, mais tu feras comme si… Mieux vaut passer pour une victime que pour une salope.
« - C’est inoffensif ?
« - Tu risques juste d’être un peu malade pendant deux jours. Mais tu pourras dire n’avoir aucun souvenir de ta soirée, tout le monde te croira, ton mari te croira, ton honneur sera sauf.

Il lui tend un verre :
« - Prends ces pilules.

Cathy embrasse Vincent, le regard plein de tendresse. Abdoul, à côté d’elle, n’a pas arrêté de lui caresser la poitrine pendant leur conversation, elle lève la tête, l’att par le cou et l’embrasse à pleine bouche lui aussi :
« - Toi non plus je ne te t’oublierais pas.
« - On se revoit bientôt ma belle ?
« - Quand tu voudras.

Vincent précise :
« - Je te téléphonerais la semaine prochaine.

Elle avale les pilules :
« - Juré ? Apelle-moi vite, j’ai hâte de te revoir.

Vincent s‘absente un moment, laissant Abdoul aider Cathy à se rhabiller. Il en profite encore au passage.
Lentement, la drogue fait son effet.
Inerte, Cathy reste assise le regard fixe, un peu vitreux. Abdoul, à côté d’elle, ouvre son pantalon, il approche sa bite de la bouche de Cathy qui l’accueille sans bouger. Comme si c’était une poupée gonflable, Abdoul se branle dans sa bouche. Il est interrompu par l’arrivée de Vincent :
« - Arrête de jouer Abdoul, laisses-en un peu pour la semaine prochaine.

Cathy semble ne rien entendre. La voix de Vincent retentit :
« - Tu vas raccompagner notre amie à son mari qui a bien été patient. Je vais finir son petit cadeau.

La vidéo est terminée, je reste interdit devant mon écran noir.

Je me souviens de Cathy venir vers moi, soutenue par Abdoul. Je me souviens de ce baiser langoureux qu’elle leur a donné avant de s’accrocher à moi. Je me souviens de Vincent qui me tend cette clé USB.

Un seul mot me vient à l’esprit :
« - Merde alors ! La SALOPE.

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